Le lien entre le virus et la malformation congénitale est de plus en plus étayé par la recherche scientifique sans pour autant être encore clairement démontré, a déclaré vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"Association possible". L'OMS pense pouvoir parvenir à une conclusion dans un délai de quatre à six mois. A ce stade, l'OMS observe une "association possible" entre la recrudescence des cas d'infection au virus Zika et des cas de microcéphalie, une anomalie congénitale entraînant la naissance d'enfants avec une tête plus petite que la normale ou un arrêt de la croissance de la tête après la naissance.
4.000 cas suspects au Brésil. Plus de 4.000 cas suspects de microcéphalie ont été recensés à ce jour au Brésil, dont 500 ont été confirmés. La présence du virus Zika, chez la mère ou chez l'enfant, a été identifiée dans au moins 17 cas. L'OMS juge également "hautement probable" les liens entre le virus, qui se transmet principalement par des piqûres de moustique du genre Aedes, et une autre affection neurologique, touchant l'adulte, le syndrome de Guillain-Barré.