Un panel d'experts de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a recommandé vendredi l'utilisation test dans certaines zones d'Afrique sub-saharienne du vaccin le plus avancé contre le paludisme, avant d'en envisager un usage plus étendu.
Évaluation. Selon ce panel, le Mosquirix, fabriqué par le laboratoire GlaxoSmithKline, devrait être distribué à des jeunes enfants dans plusieurs zones de manière a évaluer son efficacité.
Résultats modestes. Les résultats d'un vaste essai clinique mené par le géant pharmaceutique GSK dans sept pays africains sur des enfants en bas âge avait montré en avril une "protection modeste" contre le parasite Plasmodium falciparum. Le vaccin avait été efficace pour prévenir la maladie chez 56% des enfants de 5 à 17 mois vaccinés et chez 31% des enfants de 6 à 12 semaines, mais son efficacité diminue au bout d'un an, avait alors rappelé l'Agence européenne du médicament.
Une maladie en recul. Le paludisme régresse grâce à la prévention, aux traitements et au financement de la lutte contre cette maladie affectant surtout les jeunes enfants: 6,2 millions de vies ont pu être épargnées au cours des quinze dernières années, se sont félicités en septembre l'OMS et l'Unicef. Le taux des nouveaux cas de paludisme a en effet chuté de 37% depuis 2000 et la mortalité de 60% au cours de ces 15 ans, selon un rapport conjoint de ces deux agences de l'ONU.