Fini la précision du variant sur les résultats de test PCR. À partir de lundi prochain, 31 mai, si vous faites un test de dépistage du Covid-19 dont le résultat est positif, vous ne saurez plus si vous avez contracté le variant anglais, brésilien, ou nigérien du Sars-CoV-2. C'était peut-être "exotique", mais plus assez informatif. Désormais, les laboratoires d'analyses vont signaler non plus les origines mais les mutations, c'est-à-dire les propriétés du virus qui vous infecte : à savoir s'il est plus contagieux ou plus résistant au vaccin.
Repérer les mutations susceptibles de devenir dominantes
"Ce seront des numéros. On aura le 484K, le 484Q et L452R. Ça peut paraître barbare, mais ce sont les mutations les plus répandues pour les variants circulants actuellement", explique à Europe 1 le virologue Yannick Simonin, de l'université de Montpellier. "Cela permet aux spécialistes de savoir si des mutations qui favorisent la transmission sont en train de prendre le dessus par rapport à d'autres, ou bien s'il s'agit de mutations qui confèrent une détournement du système immunitaire de ces variants."
Pour l'instant, trois mutations différentes peuvent donc être indiquées. Si ces informations sont quasi-impossibles à lire pour les non-spécialistes, elles sont beaucoup plus précises pour les autorités sanitaires.