Environ 500 personnes, selon la police, se sont rassemblées samedi après-midi devant le palais de justice de Rouen pour exprimer leur inquiétude face aux conséquences possibles de l'incendie de l'usine chimique Lubrizol dans cette ville il y a un mois. "Notre passé sent Lubrizol, notre avenir sent le cancer", ou encore "Avec Lubrizol, on meurt un peu, mais pas trop", pouvait-on lire sur des pancartes brandies par les participants, réunis à l'appel d'un "collectif unitaire", regroupant associations, syndicats et partis politiques.
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Des élus EELV et PS étaient également présents. "On est parti dans un combat extrêmement long (...) C'est l'anniversaire d'un crime industriel, aujourd'hui", a déclaré Gérald Le Corre (CGT), en référence à l'incendie survenu voici un mois jour pour jour. Il y a un "scandale Lubrizol", a-t-il insisté, estimant par ailleurs que "le suivi médical proposé(par l'Etat) nous semble insuffisant".
9.505 tonnes de produits ont brûlé
L'Etat a annoncé qu'une "enquête de santé" allait être menée à partir du mois de mars auprès de la population qui était sous le nuage des fumées de l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen. Cette enquête ne prévoit pas de prélèvements sanguins dans l'immédiat. Elle concernera les 215 communes qui se sont retrouvées sous le panache de fumée de 22 kilomètres de long émis par l'incendie du site.
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Le 26 septembre, vers 2 heures et demie, une partie de l'usine Lubrizol et trois bâtiments de l'entreprise Normandie Logistique ont été ravagés par un gigantesque incendie, qui n'a pas fait de victime. Au total, 9.505 tonnes de produits, en majorité chimiques, ont brûlé.