"Si des familles sont en grande difficulté, nous sommes en situation de fournir des masques aux élèves qui en ont le plus besoin", a déclaré le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, en visite dans une école de l'Oise, à Montataire, rappelant que l'allocation de rentrée scolaire pour les foyers les plus modestes avait été majorée de 100 euros cette année. Le ministre a estimé que "l'habitude de porter le masque doit être prise, y compris par les adolescents" et qu'il "est normal d'avoir cela comme on a des vêtements" et que cela faisait partie "des fournitures de rentrée".
"Ce n'est pas un coût gigantesque"
"Si vous avez un masque et que vous le lavez régulièrement, ce n'est pas un coût gigantesque", assure-t-il. Face aux inquiétudes des enseignants devant le rebond du coronavirus, Jean-Michel Blanquer a annoncé jeudi sur France 2 que le masque serait désormais obligatoire en toutes circonstances pour les collégiens et lycéens dans les espaces clos à partir de la rentrée le 1er septembre. Dans les espaces extérieurs, dont les cours de récréation, ce sera laissé à l'appréciation des autorités locales.
L'obligation du port du masque pourra être levée au cas par cas
Les professeurs de collège et lycée seront également tenus de porter un masque même si le ministre a estimé vendredi que cette obligation pourrait être levée lorsqu'il y a une distance de deux mètres avec les élèves pendant les cours. "Si ça gêne le cours, cette possibilité existe. Le port du masque peut être une contrainte pour les professeurs, a fortiori quand ils doivent parler pendant des heures", a souligné Jean-Michel Blanquer. Pour les encadrants de crèche et les enseignants en maternelle, le port du masque reste recommandé, mais n'est pas obligatoire.