Dans les écoles, un nouveau protocole sanitaire vient d'être mis en place pour faire face à la menace des variants du Covid-19. Dès ce lundi, les classes seront donc automatiquement fermées à partir d'un seul cas positif au variant sud-africain ou brésilien. Les personnels et enfants devront également porter des masques chirurgicaux ou en tissu de catégorie 1, ceux faits maisons étant désormais proscrits. Comme a pu le constater Europe 1 ce lundi dans une école du XVe arrondissement de Paris, la règle est plutôt acceptée, même si les masques chirurgicaux suscitent quelques gênes.
Taille, oxygène, odeur...
A la sortie de l’école, tous les élèves portent des masques chirurgicaux sur les visages. Pourtant Camille ne semble pas particulièrement à son aise : "Au début, ça ne sent pas très bon et puis après… tu respires du plastique toute la journée, et c’est moins doux que le tissu", explique-t-elle.
La mesure est entrée en vigueur très rapidement, sans que les parents pensent forcément à acheter des masques ajustés aux visages de leurs enfants. Enguerrant s'est retrouvé avec un masque normé et donc trop grand pour lui. "J’ai dû tourner, tourner, tourner le fil du masque autour de l’oreille parce qu’il ne tient pas", affirme-t-il, débrouillard dans l'âme. "Je voulais lui donner des masques à moi, mais ça la gênait beaucoup", explique Stéphanie, mère d'une élève de l'établissement. "Je lui ai acheté des masques de taille enfant que j’ai trouvés dans une parapharmacie." Elle ajoute être désormais en possession d'un stock de masques artisanaux dont elle ne sait pas quoi faire.
Aucune consigne des écoles
Élèves et parents de cet établissement parisien ont visiblement du mal à comprendre la nécessité de porter un masque plus filtrant. D'après eux, l'école n'a donné aucune consigne particulière à propos de cette nouvelle règle. Pour le moment, ni les enseignants, ni le directeur n'ont vérifié que les enfants portaient bien des masques de catégorie 1.