Vaccin 1:41
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Mélanie Faure
Les centres de vaccination procèdent à la dose de rappel du vaccin du coronavirus afin de faire face à l'apparition de variants du coronavirus. Des millions de Français sont éligibles à la vaccination, mais laquelle choisir ? Jean-Paul Hamon, Président d’honneur de la Fédération des Médecins de France démêle le vrai du faux.
DÉCRYPTAGE

Pour les fêtes de Noël, Olivier Véran a un vœu : que 20 millions de Français aient eu leur rappel du vaccin contre le Covid-19, contre quelque 13 millions actuellement. Les centres de vaccination ont rouvert leurs portes ou renforcé leurs effectifs et la campagne bat son plein. Pour cette troisième dose, seuls les vaccins Pfizer et Moderna ont été autorisés. Toutefois, l'administration de ce dernier soulève de nombreuses interrogations, au point d'être boudé par de nombreux français. Le vaccin du laboratoire Moderna représente-t-il un réel danger ? Interrogé au micro d'Europe 1, Jean-Paul Hamon fait le point.

"Il faut le répéter aux gens de plus de 30 ans : il n'y a aucune contre-indication à vacciner en Moderna pour ceux qui ont eu les deux premières doses de Pfizer", a rassuré Jean-Paul Hamon sur Europe Matin.

Des millions de rendez-vous pour faire face à la demande

Jean-Paul Hamon explique pourquoi l'administration de Moderna doit être encadrée. "Les recommandations pour le Moderna sont claires", poursuit-il. "En troisième dose, il faut faire une demi-dose de Moderna parce qu'on a appris que le Moderna était plus dosé que le Pfizer. D'une façon il était plus efficace, mais il générait chez les gens jeunes des effets secondaires qui étaient plus importants. Et c'est pour ça qu'il a été recommandé de ne vacciner les gens qu'au-delà de 30 ans." 

Pfizer et Moderna ne sont ainsi pas exactement destinés au même public. A cause d'un risque accru de myocardite (une inflammation cardiaque) avec le Moderna chez les moins de 30 ans, le Pfizer doit être utilisé en priorité dans cette classe d'âge. Face aux difficultés d'accès à des rendez-vous de vaccination, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a confirmé que "8 millions de créneaux" seraient ajoutés "d'ici à début janvier" et qu'était maintenue la date du 15 janvier à compter de laquelle un pass sanitaire sera désactivé si le rappel de vaccin n'est pas effectué sept mois après la dernière dose.