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Yasmina Kattou // Crédit photo : Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Pour éviter un nouveau scénario de pénurie de médicaments comme l'hiver dernier ne se reproduise, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), active pour la deuxième année consécutive son "plan hivernal". Différentes mesures seront prises pour que tout le monde puisse être soigné. 

Pour affronter cet hiver, l'Agence nationale de sécurité du médicament l'a préparé dès cet été, puisque depuis juillet, pour commander des boîtes d'amoxicilline, les pharmacies doivent passer par des grossistes répartiteurs. 

Stopper les exportations pour aider les patients à trouver leur traitement

Des intermédiaires entre les laboratoires et les 22.000 officines qui permettent une meilleure répartition des médicaments sur le territoire. Une solution qui fonctionne, les stocks de cet antibiotique sont satisfaisants en ce début d'automne.  

Un suivi renforcé des stocks est aussi prévu sur 13 molécules au total, dont le paracétamol, les corticoïdes ou encore l'antibiotique azithromycine. Une nouveauté pour cet hiver due à l'épidémie de coqueluche, explique Pierre-Olivier Farenq, directeur du centre d'appui des situations à risque de l'ANSM : "On fait face, depuis déjà plusieurs mois, à une épidémie de coqueluche. Des premières mesures qui sont mises en place au niveau de l'ANSM, c'est déjà de stopper les exportations, pour pas que le patient, finalement, multiplie les pharmacies, pour récupérer son traitement". 

Grâce à toutes ces mesures prises en amont, le gendarme du médicament espère ainsi éviter les pénuries que l'on a connues l'hiver dernier.