Canicule, Nice, VALERY HACHE / AFP 1280 0:59
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G.D. , modifié à
Il existe "une décomposition du bonheur", assure Sarah Allart, experte en psychologie positive appliquée. Et elle explique que nous ne sommes pas tous égaux face au bonheur.
INTERVIEW

C'est quoi le bonheur ? Si cette interrogation peut sembler très vague, Sarah Allart, experte en psychologie positive appliquée, apporte une réponse très claire, en ce mardi 20 mars, Journée internationale du bonheur. Comme elle l'a expliqué dans La vie devant soi sur Europe 1, il existe "une décomposition du bonheur". C'est la chercheuse Sonjia Lyubomirsky qui a détaillé les différentes composantes du bonheur dans son livre The How of Happiness.

50% du bonheur se trouve dans les gènes. "En moyenne et en général, 50% de notre niveau de bonheur est expliqué par les gènes, donc par l'hérédité, détaille Sarah Allart. Cela définit un niveau de base de bonheur qui n'est pas le même selon les individus. Sur ces 50%, ce n'est pas facile d'agir." Cela explique pourquoi certaines personnes sont "plus douées pour le bonheur" que d'autres.

Il est possible d'agir sur 40% du bonheur. Dans l'autre moitié du bonheur, les choses se déclinent ainsi : "10% sont liés à la situation", c'est-à-dire "l'argent, le niveau de vie, le milieu, l'état de santé..." La dernière composante du bonheur représente donc 40%. "Ce sont ces 40% qui sont très intéressants", assure Sarah Allart. Pourquoi ? Car "ils dépendent de nos comportements, de nos actions et de nos attitudes au quotidien". Il est ainsi possible de faire une grande partie du chemin vers le bonheur en agissant sur cette dernière partie.