Certaines personnes assommées par la chaleur de ces derniers jours rêvent sans doute de prendre un bol d'air frais. Voire d'assister à une séance de cryothérapie, qui apporte en outre de nombreux bienfaits. La chroniqueuse senior Cécile Coumau a abordé dans l'émission Bienfait pour vous cette tendance qui tente de plus en plus de Français. Il s'agit d'exposer l'ensemble de son corps à une température au moins inférieure à 70 degrés pendant quelques minutes. Cette pratique, plébiscitée par les seniors et les sportifs de haut niveau, est toutefois contre-indiquée pour les personnes "qui ont des antécédents cardiaques, de l'hypertension, des problèmes de reins et des phlébites", souligne la chroniqueuse sur Europe 1.
Une protection renforcée des organes vitaux
Avec le choc thermique, une séance de cryothérapie "oblige le corps à protéger les organes vitaux. Les vaisseaux sanguins se rétractent, le rythme cardiaque se ralentit et les hormones sont secrétées", explique Cécile Coumau. Pascal Grillon, président du groupe Cryopôle spécialisé dans la cryothérapie, affirme que cette "neurostimulation permet un reset, comme pour un téléphone. On a une application interne, l'homéostasie, qui est l'équilibre de notre corps. La cryothérapie va avoir un impact dessus".
Un effet anti-inflammatoire
Les résultats dépendent du nombre de séances, du sexe de la personne, de son âge, l'heure à laquelle on pratique la séance et si on a mangé ou non juste avant. La cryothérapie est notamment beaucoup pratiquée par les sportifs, car elle peut soigner des problèmes inflammatoires. Il y a deux cas, détaille Cécile Coumau. "Quand l'origine est mécanique, comme une tendinite, le froid peut réparer en favorisant l'oxygénation des tissus", indique-t-elle d'abord.
"Quand l'inflammation vient du système immunitaire, la cryothérapie ne peut que soulager en libérant des endorphines et en agissant sur le cerveau", ajoute la chroniqueuse sur Europe 1. En moyenne, il faut compter entre 25 et 30 euros pour une séance. "Pour une simple remise en forme, cinq séances suffisent", précise Cécile Coumau.