Considérés comme une méthode de relaxation très efficace, les massages sonores font leur grande apparition à Paris. Pour mieux les comprendre, Cécile Coumau, la chroniqueuse séniors de Bienfait pour vous sur Europe 1, nous emmène à Zen in Sound, le premier centre de sonothérapie.
Une méthode efficace pour lâcher prise
Avec le massage sonore, direction l'Asie, puisqu'en effet, ces massages particuliers sont réalisés avec des gongs et des bols tibétains. À aucun moment le masseur ne pose les mains sur vous, ce sont les ondes, les vibrations de ces bols chantants qui vont masser tout votre corps. Difficile à croire et pourtant, la personne en bénéficiant voit ses problèmes et tensions quotidiennes s'atténuer.
Le praticien utilise des bols tibétains qu'il dépose sur le corps du client à des endroits précis, avant de les faire résonner à l'aide d'une mailloche. Des gongs résonnent avec un son grave ou avec des sonorités plus aiguës qui pénètrent plus profondément dans le corps. Grâce au massage, le cerveau se synchronise sur ce rythme, et diminue la tension artérielle ce qui permettrait de libérer le stress, les tensions et les blocages du quotidien.
"On sent l'onde se diffuser dans tout le corps", précise Cécile Coumau qui s'est rendue sur place. "L'image qui m'est venue quand j'étais là-bas, c'est celle d'un caillou qu'on lance sur l'eau. Vous savez, ça fait des petites vaguelettes. Eh bien, c'est exactement ça que vous avez dans votre corps. Et puis, à un rythme très régulier et vraiment vous vous sentez comme enveloppée. Ça fait une espèce de protection." Un massage qui coûte entre 80 et 90 euros pour une heure de bien-être.
Des études ont prouvé leur efficacité
Si des doutes subsistent sur l'efficacité de ces massages sonores, sachez que certaines études ont prouvé qu'ils avaient des effets positifs sur l'humeur et qu'ils faisaient même ralentir les fréquences cardiaques et respiratoires. Certains hôpitaux américains ont d'ailleurs commencé à proposer des séances de gong à des personnes souffrant de dépression et actuellement, des chercheurs du CNRS essaient de décrypter ce mécanisme.