Entreprise déjà bien connue des Français, Doctolib s'est retrouvée propulsée sur le devant de la scène avec l'épidémie de coronavirus, en jouant un rôle primordial dans la campagne de vaccination. La plateforme de prise de rendez-vous médicaux avait par exemple enregistré un pic à plus de 3 millions de réservations la semaine suivant l'allocution lors de laquelle Emmanuel Macron avait annoncé la mise en place du pass sanitaire. Forte de ce boost de notoriété, Doctolib compte continuer à s'agrandir, confirme sur Europe 1 son patron Stanislas Niox-Chateau, invité jeudi de La France bouge.
Doctolib, qui compte actuellement 1.800 salariés, va ainsi lancer un gros plan de recrutement de "1.000 personnes sur les 12 prochains mois, 500 d'ici la fin de l'année", indique Stanislas Niox-Chateau. "On recrute à Nantes, à Niort, à Paris, un peu partout en France, sur tous les types de job", précise-t-il. Des recrutements seront aussi effectués en Allemagne et en Italie.
"D'un point de vue économique, on a perdu de l'argent"
Cependant, malgré ce que la bonne forme de l'entreprise pourrait laisser penser, Stanislas Niox-Chateau assure que Doctolib n'a pas gagné d'argent avec le succès de la campagne de vaccination. "D'un point de vue économique, on n'y a rien gagné, on a même perdu de l'argent", dit-il. Concrètement, "on gagne quelques centaines d'euros par centre de vaccination par mois".
Sur Europe 1, s'il ne nie pas l'impact de l'épidémie sur la fréquentation de la plateforme, Stanislas Niox-Chateau rappelle que Doctolib était déjà une entreprise reconnue par les Français. "Il y en avait déjà 45 millions qui utilisaient Doctolib au quotidien pour la santé."