L'hiver, le terrain de chasse des virus. En cette période, il n'est pas rare de croiser un collègue ou un ami avec le nez qui coule, ou en train de tousser. Les solutions pour en venir à bout sont multiples, mais comment faut-il traiter un gros rhume ? L'Agence du médicament déconseille désormais les médicaments du type Actifed ou Dolirhume à cause de leurs potentiels effets secondaires. Résultat : beaucoup de gens se replient sur des solutions naturelles, notamment à base d'huiles essentielles. Mais l'UFC Que Choisir nous met maintenant en garde contre ces produits. Alors quels sont les risques ? Pour qui ?
Attention aux contre-indications
En spray, en stick ou en inhalation, au moindre "nez bouché", Colette, jeune retraité parisienne, se tourne, sans réfléchir, vers les huiles essentielles. "J'ai déjà réussi à enrayer un début de bronchite de cette manière-là. Je préfère commencer par là avant d'en arriver aux médicaments. Je pense que ça a beaucoup moins d'effets néfastes ou secondaires", explique-t-elle. Et pourtant attention, qui dit "naturel" ne dit pas forcément sans danger.
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Les plantes comme l’eucalyptus ou le menthol pouvant provoquer des allergies ou même des convulsions, il y a des contre-indications, précise le Dr Françoise Couic Marinier, spécialiste en aromathérapie. "On ne les conseille pas chez les femmes enceintes, d'ailleurs, c'est bien marqué sur les boîtes ; mais également chez l'enfant. Donc on fait attention avant six ans. Ce produit-là, on ne le donnera pas non plus chez l'asthmatique et l'épileptique notamment", détaille-t-elle.
"Je pense qu'il faut se donner les moyens de se soigner en aromathérapie, avec des produits de qualité et avec des bons conseils", ajoute la spécialiste. L'idéal pour utiliser les huiles essentielles en toute sécurité est donc de toujours demander conseil à son pharmacien. Et ne pas oublier, qu'un rhume, même si c'est très désagréable, disparaît en sept à dix jours, avec ou sans traitement.