Pour éviter un nouveau confinement national, un coup d'accélération à la vaccination contre le coronavirus a été enclenché ce week-end. Pendant deux jours, des injections de masse ont été organisées dans plusieurs zones du pays, le gouvernement chiffrant à plus d'un demi-million les vaccinations faites sur trois jours, depuis vendredi. Cette opération était notamment rendue possible grâce à l'ouverture de nombreux centres de vaccination. Mais alors que l'exécutif veut poursuivre cette accélération, aucune généralisation des "vaccinodromes" n'est prévue, même si ce n'est pas un totem.
"On ne dit pas qu'on n'en veut pas par principe", explique-t-on au ministère de la Santé, "mais il faut que cet outil soit cohérent". Difficile, donc, d'imaginer de gigantesques centres de vaccination alors que, déjà, les doses ne suffisent pas, et qu'on vaccine actuellement les personnes les plus âgées et à risque, peu aptes à se déplacer et à se regrouper.
Vers plus de gros centres en avril ?
En revanche, en avril, lorsqu'on recevra 10 millions de doses et que tous les plus de 50 ans seront amenés à se faire vacciner, pourquoi pas imaginer de plus gros centres, détaille un proche d'Olivier Véran à Europe 1. "Il faudra voir où nous en sommes", c'est-à-dire à quel rythme vaccinent les 1.200 centres déjà répartis dans tout le pays. Les pharmacies vont aussi rejoindre le mouvement, alors que les généralistes s'y mettent petit à petit.
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"On compte sur tous ces canaux pour faire du volume", souligne-t-on au ministère de la Santé. Et alors, si et seulement si c'est nécessaire, une réflexion sur la mise en place d'une "stratégie vaccinodrome" s'organisera.