La France comptait mardi 66 cas confirmés d'infection par le virus de la variole du singe, ont indiqué les autorités sanitaires dans la soirée. "Au 7 juin 2022 à 14h, 66 cas confirmés de monkeypox ont été rapportés en France", indique Santé publique France (SPF) sur son site. Le précédent bilan, vendredi, faisait état de 51 cas en France.
Aucun décès
Sur ces 66 cas certifiés, "61 ont fait l'objet d'une investigation, un a refusé celle-ci, un demeure injoignable et 3 sont en cours d'investigation", ajoute SPF, qui précise que "tous les cas investigués sont des hommes, âgés entre 22 et 63 ans".
"Parmi les cas investigués, 3 sont immunodéprimés, un a été hospitalisé, mais ne l'est plus à ce jour ; aucun n'est décédé", indique SPF, qui précise que "comme dans les autres pays d'Europe, ces cas sont survenus majoritairement, mais pas exclusivement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, sans lien direct avec des personnes de retour de zone endémique".
Près de la moitié (28) ont voyagé à l'étranger avant le début de leurs symptômes, dont certains dans plusieurs pays différents, indique encore SPF. La plupart disent ne pas pouvoir identifier la personne qui les aurait contaminés, mais trois sont des cas secondaires, dont deux (proviennent) de cas confirmés en France".
Une maladie normalement bénigne
La variole du singe ("monkeypox" en anglais) est une maladie le plus souvent bénigne, mais sa diffusion en dehors des zones endémiques telles que l'Afrique de l'Ouest reste une source de préoccupation.
La ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, avait indiqué fin mai que les autorités ne s'attendaient pas à une "flambée" de la maladie, et que le pays disposait de stocks suffisants de vaccins pour les personnes cas contact.
La vaccination recommandée pour les adultes
Face aux cas de variole du singe, la Haute autorité de Santé a recommandé le 24 mai la vaccination des adultes, y compris des professionnels de santé, ayant eu un contact à risque avec un malade.