Variole du singe : l'OMS lève son niveau d'alerte maximal

L'OMS a levé son niveau d'alerte maximal concernant la variole du singe.
L'OMS a levé son niveau d'alerte maximal concernant la variole du singe. © BENJAMIN POLGE / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
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L'organisation mondiale de la santé (OMS) a levé ce jeudi son alerte maximale concernant l'épidémie de variole du singe, jugeant cette dernière suffisamment sous-contrôle. Cette annonce intervient une semaine exactement après la levée du niveau d'alerte le plus élevé de l'OMS pour le Covid.

L'OMS a levé jeudi son niveau d'alerte maximal pour l'épidémie de monkeypox (anciennement appelée variole du singe), la jugeant suffisamment sous contrôle quasiment un an après le début de sa flambée inédite hors des zones endémiques. Cette épidémie "ne représente plus une urgence de santé publique de portée internationale", a déclaré lors d'une conférence de presse le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, suivant ainsi la recommandation du comité d'urgence de l'OMS.

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Cette annonce intervient une semaine exactement après la levée du niveau d'alerte le plus élevé de l'OMS pour le Covid. "Si les urgences pour le monkeypox et le Covid-19 sont finies, la menace de nouvelles vagues demeure pour les deux. Les deux virus continuent de circuler et les deux continuent de tuer", a cependant averti le Dr Tedros. Des flambées de monkeypox avaient été constatées, à partir de mai 2022, en Europe et aux Etats-Unis, en dehors de la dizaine de pays d'Afrique centrale et de l'ouest où la maladie est depuis longtemps endémique.

87.400 cas répertoriés dans 111 pays

L'Urgence de santé publique de portée internationale avait été déclarée le 23 juillet 2022 par le directeur général de l'OMS. Depuis, la courbe des contaminations a connu un net reflux. Il y a ainsi eu "près de 90% de cas en moins ces trois derniers mois comparé aux trois mois précédents", a noté le Dr Tedros. Jusqu'alors, environ 87.400 cas ont été répertoriés dans 111 pays et la maladie a fait 140 morts, selon le dernier décompte, cité par le directeur général.

 

La maladie - endémique dans certains pays d'Afrique de l'ouest et centrale - se caractérise par des éruptions cutanées, qui peuvent apparaître sur les organes génitaux ou dans la bouche, et peut s'accompagner de poussées de fièvres, de maux de gorge ou de douleurs au niveau des ganglions lymphatiques.