20 ans après leurs installations en France, les radars automatiques sont devenus des outils majeurs dans la lutte contre la mortalité routière. En deux décennies, elle a baissé de 45%. D'autres facteurs peuvent aussi expliquer cette diminution, mais les radars y sont pour beaucoup. Plus de 209 millions d'amendes ont été "distribués", ce qui représente une importante source de revenu pour l'État.
11% de la somme annuelle est prélevée par l'État
Sans compter l'année 2023, ce sont 12,6 milliards d'euros qui ont été récoltés. L'an dernier, les recettes radars se sont élevées à 928 millions d'euros, dont l'essentiel est consacré à la lutte contre l'insécurité routière. En général, 11% de la somme annuelle est prélevée par l'État au titre de son désendettement. Le reste est réparti en 3 : 55% pour les infrastructures, 40% pour le fonctionnement des radars et du permis de conduire. Le reste, soit environ 26 millions d'euros, est reversé aux établissements de santé qui reçoivent chaque jour de l'année des blessés de la route.
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Pour 2024, les recettes devraient être en légère hausse, selon les prévisions du ministère de l'Économie. Le déploiement des radars urbains a pris du retard et même si les radars vandalisés sont remplacés, seulement les trois-quarts des 4.600 installés dans le pays sont réellement actifs, alors que chaque année, une centaine d'appareils est mis hors service.