Entendue pendant 6 heures mercredi dernier par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) après la plainte pour tentative de viol de sa fille Tristane Banon contre Dominique Strauss-Kahn, Anne Mansouret aurait fait des révélations aux enquêteurs, croit savoir L’Express.
Sa relation "consentie" avec DSK. Anne Mansouret aurait affirmé aux enquêteurs avoir eu une relation sexuelle avec Dominique Strauss-Kahn en 2000 alors que celui-ci était conseiller spécial du secrétaire général de l’OCDE. Une relation qualifiée de "consentie" mais "brutale" et qui n’aurait eu lieu qu’une fois. Anne Mansouret n’en aurait jamais touché mot à sa fille, selon les informations du journal.
Pourquoi sortir du silence huit ans après ? Anne Mansouret a expliqué avoir voulu témoigner pour infirmer le portrait d’un DSK "séducteur". Et Anne Mansouret de dépeindre, au contraire, un homme se comportant avec l'"obscénité d'un soudard".
Sa version après l’agression présumée de sa fille. Anne Mansouret a certifié aux enquêteurs avoir reçu un coup de fil de sa fille affolée le soir de l'agression présumée de celle-ci en février 2003. Elle dit avoir alors, peu près, appelé l’ex-femme de DSK. Brigitte Guillemette lui aurait alors rapporté le comportement déplacé de celui-ci vis-à-vis d'étudiantes. "Tout cela est faux, et c'est ce que nous avons expliqué aux enquêteurs", a démenti Brigitte Guillemette interrogée par L'Express.