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Bettencourt : Françoise est "dérangée"

Europe1 .fr avec agences - Mis à jour le . 1 min
Liliane Bettencourt estime que sa fille n'est pas "heureuse".
Liliane Bettencourt estime que sa fille n'est pas "heureuse". © MAXPPP

Liliane Bettencourt juge dans un entretien au JDD que sa fille est quelqu'un d'"un peu dérangé".

Le bras de fer a repris de plus belle entre la mère et la fille. Après un accord signé en décembre qui semblait mettre fin au conflit judiciaire dans la famille Bettencourt, les hostilités ont recommencé avec une nouvelle demande implicite de placement sous tutelle de l'octogénaire par sa fille. Dans un entretien au Journal du Dimanche, la milliardaire s'exprime sur ce qu'elle pense de cette nouvelle procédure et juge que Françoise Bettencourt-Meyers est quelqu'un d'"un peu dérangé".

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"Ma fille n'est pas heureuse"

Liliane Bettencourt explique au JDD avoir refusé de la recevoir jeudi dernier car "c'est fatiguant de recevoir quelqu'un qui est psychiquement un peu dérangé". Elle explique en outre que sa "fille n'est pas heureuse", qu'elle "est très changeante" et qu'elle "aurait besoin de se confier à un psy compte tenu de ses problèmes psy".

"C'est peut-être méchant de dire cela, mais si cette jeune personne voyait un psy en qui elle aurait confiance et qui l'inciterait à sortir d'elle-même, peut-être serait-elle plus heureuse", ajoute-t-elle.

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La lune de miel entre la mère et la fille commence à mal tourner dès janvier , explique l'hebdomadaire, lorsque Françoise Meyers fournit une petite liste d'employés qu'elle souhaite voir quitter le domicile de sa mère. Elle désigne notamment l'ancien garde du corps de la milliardaire, un cuisinier, une secrétaire et surtout l'infirmier, tous soupçonnés de vouloir monter la tête de Liliane Bettencourt contre elle.

Un nouveau "cordon sécuritaire" autour de sa mère

Craignant qu'"un cordon sécuritaire" ne se reconstitue autour de sa mère, Françoise Bettencourt-Meyers a notamment mis en cause le nouvel homme de confiance de la milliardaire, l'avocat Pascal Wilhelm, devenu le 20 janvier son protecteur, chargé de gérer son patrimoine. "Ce serait une folie que je me sépare du lui", réagit à cet égard la milliardaire, âgée de 89 ans.

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Pascal Wilhelm se voit reprocher d'avoir investi, pour le compte de la fille du fondateur de L'Oréal, près de 140 millions d'euros dans une société de Stéphane Courbit, qu'il a représenté. Ce placement "dans les jeux en ligne" est en désaccord avec la stratégie de la famille Bettencourt "pour qui il est essentiel que le nom soit associé à une marque prestigieuse", affirme la requête. De son côté, l'avocat estime que le "protocole a été rompu" et menace d'engager de nouvelles actions judiciaires.