Est-ce le début du désamour entre les Français et leur voiture? Le Parisien pose clairement la question mardi, à la lecture des derniers chiffres. En janvier, la vente d'automobiles a ainsi chuté de 20%, tandis que la fréquentation des transports en commun augmente (+ 3% en 2011 dans les villes de 50000 à 100000 habitants, + 2,1% pour les agglomérations de plus de 250000 habitants). Il y a dix ans, les automobilistes roulaent en moyenne 1000 kilomètres de plus.
Pour le quotidien, la hausse du prix de l'essence n'est évidemment pas étrangère à cette tendance. En 2011, les ventes de super ont d'ailleurs chuté de 5%.
La voiture, un facteur de stress
Mais d'autres raisons peuvent expliquer le phénomène, comme la dégradation de l'image de la voiture "jugée trop chère, trop polluante et trop génératrice de stress", particulièrement en ville, relève Le Parisien. Un sentiment qui pousse les Français à privilégier d'autres moyens de circulation, tels que le vélo ou le covoiturage, qui connaît un essor important depuis quelques années.
Conséquence: une chute du trafic, de l'ordre de 1,1% de janvier à avril 2011 en Ile-de-France, et parallèlement une circulation plus aisée pour les passionnés du volant.