Elles fourmillent sur la toile. De plus en plus de vidéos de caméras de vidéosurveillance sont mises en ligne sur internet. La plupart du temps elles montrent une scène de cambriolage ou encore un acte choquant, le tout sur une bande sans aucun son. Un seul objectif pour leurs propriétaires : devenir justicier.
Un chat mis à la poubelle
La dernière vidéo en date à faire le buzz est celle d’une femme filmée en train de caresser un chat en pleine rue, avant de l’enfermer dans une poubelle. Les propriétaires du chat ont découvert ce qui est arrivé à leur animal en visionnant la bande vidéo de la caméra placée devant leur maison. Pour tenter de retrouver la coupable, le couple a décidé de diffuser la vidéo de 20 secondes sur internet. Geste concluant : cette britannique a été retrouvée par les policiers. Elle va faire l'objet d'une enquête et être interrogée.
Des commerçants justiciers
Un autre vidéaste amateur connaît le succès avec ses films diffusés sur le web. Il s’agit d’un commerçant de La Rochelle. Il a mis en ligne ses bandes de surveillance de ses deux magasins pour identifier celui qui les a braqués, avec un scooter.
Même principe pour le propriétaire d’une boutique de photocopieurs en Belgique. Ce Bruxellois cambriolé a décidé de diffuser sur internet les images prises par sa caméra de vidéosurveillance pour retrouver le cambrioleur.
Un atout pour les policiers
Des procédures de plus en plus courantes et qui permettent d’alerter les internautes, mais aussi et surtout les services de police. Dans ce type d'affaires, la vidéo seule ne suffit pas toutefois à lancer une enquête, il est nécessaire qu'une plainte ait été déposée.
Mais pour autant, si les policiers reconnaissent que ces vidéos sont devenues un outil de travail supplémentaire et qu’il s’agit d’un bon point pour leurs enquêtes, ils déconseillent toutefois fortement de diffuser les vidéos sur la toile. Cela peut fausser les investigations.