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Charlie Hebdo : sur scène, Dieudonné persiste et signe

Matthieu Bock et Victor Dhollande-Monnier - Mis à jour le . 1 min
© AFP

Dieudonné a appris mercredi qu'il devra comparaître en justice pour apologie du terrorisme. Le soir-même, il était sur scène. 

Dieudonné a été arrêté mercredi et a passé quelques heures en garde à vue, après avoir publié des propos polémiques sur sa page Facebook dimanche sur les attentats qui ont fait 17 morts la semaine dernière à Paris. Il devra comparaître en justice pour apologie du terrorisme en relation avec les attentats. Après avoir passé la journée en interrogatoire, le polémiste français était dès le soir même au théâtre de la Main d'or pour y jouer son spectacle. Europe 1 y était. 

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Des provocations à répétition. Dans une salle remplie aux deux tiers, Dieudonné arrive sur scène dans une tenue orange similaire à celle des prisonniers de Guantanamo. Il enchaîne immédiatement les provocations. Il présente d'abord aux spectateurs une mitrailleuse, précisant qu'elle n'a pas servi la semaine dernière pour les attentats commis par les frères Kouachi et Amédy Coulibaly. 

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Dieudonné se moque du slogan "Je suis Charlie". Le polémiste français déroule son spectacle et ses provocations. Quand il évoque Sitting Bull et l'extermination des Indiens d'Amérique, Dieudonné glisse une référence au slogan "Je suis Charlie". "Sitting Bull s'adresse à Buffalo Bill : 'écoute Buffa, moi j'ai perdu tout mon peuple en moins de six mois. A ce rythme-là, dans 15 jours, je suis Charlie". 

Un avenir incertain. A la fin de son spectacle, Dieudonné a rappelé à ses fans qu'il ne savait pas bien s'il pourrait boucler sa tournée dans tout le pays. Et pour cause, de nombreuses villes ont déjà décidé d'annuler la venue du polémiste. 

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Dieudonné s'explique. Dans une vidéo mise en ligne jeudi 22 janvier, Dieudonné explique sur son "Je me sens Charlie Coulibaly". Il s'agissait seulement d'une "saillie drôlatique", selon les mots de l'humoriste. "Je voulais dire non à cette guerre programmée (...) comme la voix du Poilu en 14-18 aurait pu dire, dans le traquenard des tranchées : 'je me sens franco-allemand' parce qu'il était fatigué", poursuit Dieudonné.