Dix jours après, Nicolas Bedos continue de justifier l'intérêt de sa chronique, pour le moins osée, dans On n'est pas couché, l'émission de Laurent Ruquier sur France 2. Le chroniqueur, qui est apparu en barbu puis avec la moustache d'Hitler en faisant le signe nazi a réaffirmé avoir agi pour s'adresser "au plus grand nombre", mardi matin sur Europe 1.
>> Regardez la chronique de Nicolas Bedos, le 11 janvier sur France 2 :
"On peut dépasser les limites". "J'ai essayé de pratiquer un humour qui m'amuse, qui n'est d'ailleurs pas l'inverse de l'humour de Dieudonné, qui est un des hommes qui m'a le plus fait rire ! Je rougis presque de le rappeler : on n'a pas envie de faire des compliments à un homme qui les bafoue lui-même en devenant ce qu'il est devenu", a-t-il argumenté. "Si je fais cette chronique, c'est parce que je tiens très, très vite à prouver que l'on peut dépasser les limites (...) sans pour autant véhiculer des idées dégueulasses".
"Une véritable secte". Depuis samedi soir, Nicolas Bedos dit vivre "chez un ami" à cause "des menaces physiques, de mort". Il dit avoir reçu "des menaces de cassage de gueule, des centaines, des menaces de mort prises au sérieux par la police. On a affaire à une véritable secte". Cependant, l'humoriste assure également recevoir "remerciements et louanges".
"Je respecte beaucoup de choses que Dieudonné ne respecte pas". Malgré ses excès samedi soir, Nicolas Bedos se montre très clair : "Je respecte la communauté juive, la Shoah, les femmes, beaucoup de choses que Dieudonné ne respecte pas. J'ai été rapproché de Dieudonné, on a voulu me mettre dans le même sac car j'ai critiqué de façon féroce dans des chroniques la politique israélienne. Je suis extrêmement sévère avec les divers gouvernements qui se sont relayés à la tête de l'Etat d'Israël. Comme j'ai mis mal à l'aise Finkielkraut et que je me suis moqué de beaucoup de choses qui concernent certes un juif, et non pas tous les Juifs... C'est une différence de taille ! Beaucoup de ‘Dieudonnistes’ ont estimé que j'étais leur copain, m'arrêtent dans la rue depuis des années. J'entends : 'Bedos, pourquoi tu leur mets pas...' Cette caricature est liée à une réalité."