Les 5,3 millions de collégiens et de lycéens font leur rentrée mercredi, suivis jeudi par la plupart des 6,6 millions d'écoliers, une rentrée marquée par les mesures contre la grippe A mais aussi par plusieurs milliers de suppressions de postes et un climat tendu, notamment en primaire.
Comme il est de tradition, les 857.300 enseignants ont fait leur rentrée mardi, la veille de celle des élèves.
Parmi les nouveautés cette année figurent la généralisation du bac pro en trois ans au lieu de quatre, l'enseignement de l'histoire des arts dans le secondaire, ainsi qu'un plan de formation des enseignants de maternelle, qui avait été annoncé par Xavier Darcos en décembre dernier.
Pour sa première rentrée, le nouveau ministre de l'Education nationale Luc Chatel va devoir gérer les risques de la pandémie grippale A H1N1 en milieu scolaire, qui avaient amené les autorités à fermer un collège et plusieurs écoles de métropole en juin dernier. Une brochure d'informations sera distribuée à 12 millions de familles.
Mais les syndicats enseignants demandent à Luc Chatel de ne pas faire de la grippe un "rideau de fumée" masquant la suppression de 13.500 postes de professeurs en cette rentrée, avant 16.000 en 2010. Ce sera "le point de friction" de l'année qui débute, selon Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp-FSU, premier syndicat des écoles.
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