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Euthanasie : le procès de Bonnemaison s'ouvre à Pau

Cécile Bouanchaud avec Stéphane Place et AFP - Mis à jour le . 1 min
© EUROPE 1 / Stéphane Place

A L'AUDIENCE - Le médecin est accusé d'avoir empoisonné sept patients en fin de vie. Une seconde partie civile s'est constituée à l'ouverture du procès.

"On va avoir un véritable débat de société". Le procès de Nicolas Bonnemaison s'est ouvert mercredi, devant la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques, à Pau. Le médecin urgentiste est accusé d'avoir empoisonné sept patients en fin de vie. Plus de deux semaines d'audience sont prévues, au cours desquelles la défense entend placer l'euthanasie au centre des débats. Ce procès intervient en effet en plein débat sur l'opportunité d'une réforme de la loi Leonetti du 22 avril 2005, relative aux droits des malades et à la fin de vie.

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"Laissez-le", crie son comité de soutien. Le docteur âgé de 53 ans, qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, est arrivé libre au tribunal, sans prononcer un mot. Il avait les traits tirés, costume bleu gris sombre et cravate, ses cheveux habituellement bouclés assagis par une coupe stricte. "Laissez-le", ont crié certains membres de son comité de soutien alors que, assailli par photographes et caméras, il tentait de se frayer un chemin vers la salle d'audience comble, s'appuyant sur l'épaule de son épouse.

Une deuxième famille partie civile. A ce jour, aucune famille de victime n'a porté plainte. Et jusqu'à présent, seule l'une d'entre elles s'était constituée partie civile. Mais selon les informations d'Europe 1, une seconde partie civile s'est constituée, a annoncé le président de la cour d'assises.

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La défense promet un "débat de société". Me Benoît Ducos-Ader, l'un de ses avocats, a assuré que son client était "serein". "On va avoir un véritable débat de société, tout le monde le veut, défense comme accusation", a-t-il ajouté. "Il s'est toujours expliqué sur les faits, il veut justifier ses actes, il veut répondre en médecin. C'est le procès de Nicolas Bonnemaison et le procès de la fin de vie", a-t-il ajouté.

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