Injecter de la protéine déficiente, c’est la méthode qu’a utilisée Elvire Gouze, chercheuse au Centre Méditerranéen de médecine moléculaire de Nice, pour régler les problèmes de petite taille chez des souris. Les rongeurs, atteint d’achondroplasie, la forme la plus commune de nanisme, ont très bien réagit aux injections. Le traitement a duré trois semaine, le temps de croissance chez ces souris. Il a complètement restauré leur formation. Un traitement expérimental prometteur pour l'homme ?
Un espoir pour les personnes de petite taille. Premiers concernés, les humains touchés par le même type de pathologie (1 sur 15.000) observent avec attention les avancées de le domaine. “On est toujours à l’écoute de ce qui se fait dans la recherche. Ca donne de l’espoir, on voit qu'on ne nous oublie pas”, explique Patrick Petit-Jean, le vice président de de l’Association des personnes de petite taille, interrogé par Europe 1.
Les effets secondaires disparaissent. Déformation de la colonne vertébrale, problèmes respiratoires, boîte crânienne trop petite, les conséquences du nanisme ont aussi été effacées grâce au traitement. Mais avant d’éradiquer la pathologie, reste encore à adapter la solution à l’être humain. Il faudra d’abord passer par des tests sur des singes et espérer que la molécule ne soit pas toxique pour l’homme.