Soixante-douze immigrés, essentiellement des ressortissants tunisiens, ont été interpellés mardi matin dans un foyer de l'Adoma à Nice, a-t-on appris de sources concordantes. Dans un communiqué, la préfecture des Alpes-Maritimes précise que 23 des personnes interpellées ont déjà été réadmises en Italie, d'où elles venaient, alors que "les autres seront placées en centre de rétention administrative en vue soit d'une réadmission vers l'Italie, soit d'une reconduite dans leur pays d'origine".
Le maire UMP de Nice Christian Estrosi a salué cette opération : "S'agissant de la ville de Nice, je rappelle que je ne prendrai aucune mesure pour organiser un accueil qui, dans les domaines de compétences de la mairie, pourrait peser sur les contribuables niçois et constituer un signal contraire à l'action que mène l'Etat en matière de contrôle des flux migratoires", a déclaré le maire.