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Ouessant : le chimiquier remorqué

Europe1.fr (avec agences) - Mis à jour le . 1 min
© MAXPPP

Le bateau chargé de 6.000 tonnes de solvant devrait arriver dans la nuit en rade de Brest.

La catastrophe écologique a été évitée de justesse. Un navire chimiquier de 120 mètres a été percuté jeudi par un cargo au large d'Ouessant. Aucune pollution n'a été détectée et le bateau, l'YM Uranus, est en cours de remorquage vers Brest par le remorqueur de haute mer, l'Abeille Bourbon. Il devrait arriver dans la nuit de vendredi à samedi.

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Après son arrivée dans la rade de Brest, le YM Uranus sera amarré dans le port militaire de la base navale. Les opérations ultérieures, qui consisteront notamment à alléger le bâtiment en transférant une partie de sa cargaison dans les soutes d'un autre navire, sont en cours de préparation.

"Un bateau récent, à double coque"

6.000 tonnes de solvants se trouvent dans les soutes du navire. Mais selon la préfecture maritime de Brest qui coordonne les secours en mer, aucun risque de pollution immédiate n'a été identifié. "On n'est pas dans une situation alarmante, il s'agit d'un bateau compartimenté et double coque récent, construit en 2008", et la collision n'a pas atteint de soute sensible du bateau, a précisé le porte-parole de la préfecture maritime, le capitaine de frégate Marc Gander.

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L'équipage sain et sauf

Les 13 membres d'équipage avaient pu quitter le bateau après le choc et se réfugier dans un radeau de sauvetage. Ils ont été hélitreuillés et transportés, sains et saufs, à la base aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic dans le Finistère.

Regardez ces images de la Marine Nationale :

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Une enquête ouverte

Une enquête a été ouverte par les autorités maritimes pour déterminer les circonstances exactes de la collision. Selon les premiers éléments, l'YM Uranus a été abordé à l'arrière babord (gauche) , a précisé le préfet maritime de Brest, Anne-François de Saint-Salvy. "Les circonstances précises et les manoeuvres des deux navires qui ont conduit à l'accident ne sont pas encore connues (...) Il est prématuré de parler d'imprudence ou de défaut de veille", a-t-il ajouté.

"Aucun des deux bateaux n'a vu l'autre"

"Sur l'un des deux bateaux, la veille n'était pas assurée (...) aucun des deux bateaux n'a vu l'autre", avait pourtant affirmé le porte-parole de la CGT des marins du Grand Ouest, Jean-Paul Hellequin.

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Le capitaine de l'YM Uranus a déjà été entendu par la gendarmerie maritime. Le cargo qui a percuté le chimiquier, le Hankin Rizhao battant pavillon panaméen, poursuit sa route vers le port néerlandais de Rotterdam. Son capitaine sera interrogé plus tard.

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