Et maintenant ? Alors que la chambre d'instruction de la cour d'appel de Bordeaux a validé mardi l'intégralité de la procédure dans l'affaire Bettencourt, dont l'expertise médicale de l'héritière de L'Oréal, la question de l'après se pose. Que vont faire désormais les juges d'instruction en charge de l'affaire ? Europe1.fr fait le point.
Techniquement, ils peuvent rendre dans les prochaines semaines leur ordonnance de règlement. Dans ce document, ils indiqueront quelles personnes parmi les douze mis en examen doivent bénéficier d'un non-lieu et lesquelles doivent être renvoyées devant le tribunal correctionnel.
"Irrecevable". Le juge Jean-Michel Gentil et ses deux consœurs étaient jusqu'alors suspendus à la décision de la première présidente de la Cour d'appel de Bordeaux, Chantal Bussière, saisie d'une demande de récusation les concernant. Elle a été jugée "irrecevable", a annoncé mardi une source proche du dossier. Cette demande avait été déposée il y a 10 jours par deux des mis en examen : François-Marie Banier, l'artiste ami de Liliane Bettencourt, et Patrice de Maistre, ancien gestionnaire de fortune de la milliardaire. Une requête à laquelle ne s'était pas joint Nicolas Sarkozy alors que le juge Gentil s'apprêterait à lui accorder un non-lieu, révélait Le Canard Enchaîné mercredi dernier.
Quoi qu'il en soit, on attend désormais l'ordonnance de renvoi en correctionnelle ou au contraire de non-lieu des mis en examen dans cette affaire qui occupe la une de l'actualité politico-judiciare depuis septembre 2011.