De nombreuses espèces animales et végétales réagissent au réchauffement climatique terrestre beaucoup plus rapidement qu'initialement estimé, se déplaçant vers des zones plus froides trois fois plus vite, selon une recherche britanniques publiée jeudi. Animaux et végétaux ont ainsi migré vers de plus hautes latitudes à un rythme moyen de 17,6 km par an et à des altitudes plus élevées deux fois plus rapidement que les scientifiques ne le pensaient jusqu'à présent, à savoir 12,2 mètres en moyenne par an pendant ces quarante dernières années.
"Ces changements sont équivalents à un éloignement des végétaux et des animaux de l'équateur de vingt centimètres par heure chaque jour et ce depuis 40 ans et sont sans aucun doute liés au réchauffement climatique", souligne Chris Thomas, professeur de biologie à l'Université de York en Grande-Bretagne, principal auteur de cette étude parue dans la revue américaine Science datée du 19 août.