C'est une tradition directement impactée par la crise du coronavirus. Comment réaliser l'éternelle photo de classe, que l'on aime regarder des années, voire des dizaines d'années après, à l'heure de la distanciation sociale et du port du masque obligatoire ? Depuis la rentrée, les photographes se cassent la tête.
"Les parents ne voient rien, ils ont une photo traditionnelle"
Au primaire, les enfants ne sont pas masqués mais l'instituteur l'est, tandis qu'au collège et au lycée où tous les élèves le sont. Beaucoup d'établissements choisissent alors de ne faire que des photos individuelles et les élèves enlèvent leur masque le temps de la photo. Dans les deux cas, le photographe propose un beau photomontage a la fin pour se rapprocher le plus possible d'une photo traditionnelle
"On fait un trombinoscope qui est l'addition de toutes les photos individuelles, avec un habillage qu'on essaie de rendre assez sympathique : soit on met les enfants unitairement dans un carton, soit on les met sous forme de jeu de l'oie", explique à Europe 1 Didier Metais, du studio Lorel. "Ensuite il y a la photo traditionnelle, sur laquelle soit le maître a un masque, soit il n'a pas de masque parce qu'on l'a pris une deuxième fois en photo sans masque et on a fait un échange de tête. Là les parents ne voient rien, ils ont une photo traditionnelle."
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Mais cette question n'est en réalité pas abordée par le protocole sanitaire du ministère de l'Education nationale : chaque école peut décider au cas par cas comment faire, et on s'en remet au bon sens des chefs d'établissement.