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À Nantes, le lycée Notre-Dame-de-Toutes-Aides tente de se relever après le drame

Sandrine Prioul . 1 min

Quatre jours après l'attaque au couteau qui a coûté la vie à une lycéenne et blessé trois autres élèves, le lycée Notre-Dame-de-Toutes-Aides à Nantes rouvre ses portes dans une atmosphère lourde d'émotion et de vigilance.

Quatre jours après l'attaque au couteau qui a coûté la vie à une adolescente de 15 ans et blessé trois autres élèves, la vie tente de reprendre son cours au lycée Notre-Dame-de-Toutes-Aides de Nantes ce lundi matin.

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Tout le long de la barrière qui borde l'établissement scolaire, des roses blanches par centaines avec ses dessins, ses lettres, ses mots d'enfant, "à la vie", lit-on sur une pancarte.

Des hommages ont été rendus tout le week-end. Ce lundi matin, la police municipale préserve donc la sécurité et aussi garde les journalistes à l'écart.

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Les élèves sont appelés à venir faire leur rentrée par niveau de classe, apparemment dans un cadre très protégé, à deux pas d'une cellule psychologique, pour essayer de revenir ensemble sur les lieux du drame.

"On ne peut pas prévenir de l'intrusion"

D'ailleurs, ces parents d'élèves le disaient dès jeudi, "ce n'est pas un établissement où faire du tout sécuritaire". "On n'est pas aux États-Unis. Il n'y a pas de portique, mes enfants rentrent avec leur sac à dos. Il n'y a pas de fouille et des établissements en France qui font des fouilles, je n'en connais pas beaucoup. Les établissements qui ont des portiques, je n'en connais pas beaucoup non plus. Aujourd'hui, en France, on ne peut pas prévenir de l'intrusion", constate-t-il.

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"Maintenant, on est parent d'élèves, je ne suis pas sûr qu'on souhaite que nos enfants soient criés à l'entrée du lycée-collège tous les jours", ajoute-t-il.

Les plus de 1.500 élèves ont donc fait leur rentrée au compte-gouttes. Le suspect, quant à lui, est toujours hospitalisé et n'a pu être entendu.