Un "test de fonctionnement" devant permettre un "redémarrage progressif" de l'abattoir d'Alès, fermé après la diffusion mi-octobre d'une vidéo montrant de très mauvaises conditions d'abattage, a débuté mercredi, a annoncé jeudi la préfecture du Gard.
"Un redémarrage partiel de l'activité de l'abattoir". Le maire d'Alès Max Roustan (LR) a décidé mercredi "d'un redémarrage partiel de l'activité de l'abattoir", selon le communiqué de la préfecture. Cette mesure est conforme aux engagements pris par l'ensemble des acteurs de la filière viande en présence des collectivités locales lors de la table ronde organisée à la sous-préfecture d'Alès le 13 novembre dernier. "Les services de la direction départementale de la protection des populations ont pris acte des réponses d'ores et déjà apportées aux remarques formulées lors des inspections précédentes ainsi qu'aux engagements pris pour les travaux futurs", précise la préfecture.
Un redémarrage attendu par les éleveurs. Un test en fonctionnement a débuté mercredi 9 décembre sous le contrôle d'un vétérinaire référent national des abattoirs. Très attendu par les éleveurs du territoire et l'ensemble de la filière viande qui considéraient cette structure municipale comme vitale pour leur survie financière, ce "redémarrage progressif" concernera les bovins, ovins et porcins, la filière équine étant abandonnée. Cette phase de test, "sous le contrôle des services de l'Etat, doit permettre d'évaluer, en fonctionnement, les restructurations effectuées et assurer une activité pérenne et exemplaire en matière de respect des règles sanitaires et du bien être animal", explique la préfecture.