Difficile de passer à coté du Black Friday cette année. Cette journée de super promotions a battu de nouveaux records vendredi. Mais elle n'a pas fait que des heureux. Les "anti" Black Friday se sont mobilisés partout en France. Ils ont notamment visé un haut lieu de la consommation : le centre commercial de la Défense. Le plus grand site d’Europe dédié au commerce a été perturbé pendant plusieurs heures. Des consommateurs ont été empêchés de faire leurs achats, certains commerçants ont même été poussés à fermer leurs magasins.
"Symbole de l'ultra capitalisme"
"Le but de l'action n'était pas de faire culpabiliser les gens", explique Lola, membre du collectif Extinction Rébellion. A l'image de la jeune femme, les activistes souhaitaient surtout marquer les esprits. "Cette action dénonce le Black Friday, un symbole de l’ultra-capitalisme et de cette surconsommation qui détruit la planète et toutes ses ressources." Mais parmi ces opposants, il n’y a pas que des militants alter-mondialistes. Les entreprises sont aussi de plus en plus nombreuses.
>> LIRE AUSSI - Blocages du Black Friday : "Il y a d'autres manières d'avoir des prises de conscience", estime Emmanuelle Wargon
Elles sont plus de 400 à avoir boycotté le Black Friday cette année, alors qu’elles n’étaient qu’une poignée il y a deux ans, à l'image du Slip Français, qui s'est joint au mouvement. "De telles remises, cela veut dire que l’on ne respecte pas les normes environnementales des produits que l’on fabrique", dénonce Guillaume Gibault son fondateur. "Il y a une vraie question du juste prix des choses", selon lui. Une position assumée face à des clients qui ne comprennent pas toujours pourquoi la marque ne leur offre pas les promotions du Black Friday.