"Il faut qu'on fasse rentrer le 3919 dans la tête de toutes ces femmes ou des proches de victimes de cette cause." Sur Europe 1, lundi soir, Adil Rami a expliqué son engagement au sein de la campagne de cette plateforme d'écoute destinée à lutter contre les violences faites aux femmes.
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"Apporter cette fraîcheur et cette notoriété". Le champion du monde tricolore a participé à l'élaboration de phrases chocs, de "punchlines" pour marquer les esprits, alors qu'une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint : on voit ainsi des slogans comme "Certaines attaques sont indéfendables" ou "Pour cette femme, faire le bon appel est une question de survie" avec le hashtag #ContrerLesFrappes.
Comme #AdilRami, refusez la violence et soutenez notre action.
— Solidarité Femmes (@SolidariteFemme) 4 mars 2019
https://t.co/RNdaHxJtCP@Players4society#ContrerLesFrappespic.twitter.com/XTGOcBF09L
"Je suis apprécié pour la personne que je peux être, sensible, naturel et bon vivant. Si je peux apporter cette fraîcheur et cette notoriété en France pour me faire entendre pour une cause qui me tient particulièrement à cœur, pourquoi pas !", a-t-il défendu au micro de Matthieu Belliard.
Parce qu'en France, tous les 3 jours une femme est tuée par son (ex)conjoint, comme #AdilRami engagez vous à nos côtés et refusez la violence. #ContrerLesFrappes@Players4society#SolidariteFemmes #3919 pic.twitter.com/z9idYHEqF8
— Solidarité Femmes (@SolidariteFemme) 3 mars 2019
Un engagement qui n'est pas né aujourd'hui. Aujourd'hui cadre du vestiaire de l'Olympique de Marseille, Adil Rami, 33 ans, est revenu sur les racines de ce combat : "Il y a quelques années, il y a un peu plus de dix ans, (…) un ami a perdu sa fille qui a été battue par son copain et retrouvée morte. Ça m'avait bouleversé, je ne savais pas quoi faire, je me sentais impuissant, faible. À la suite de ça, il avait créé une association qui s'appelait Princesse Clelia. Il m'a demandé d'en être le parrain. (…) Entre temps, j'ai essayé d'intégrer des associations concernant cette cause mais on ne m'a pas trop pris au sérieux à l'époque", a raconté le défenseur central. "C'est resté en moi depuis des années".