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Affaire Crépol : «Ils sont venus tuer du blanc», affirme la présidente de l'association des victimes après la publication d'un livre sur l'affaire

Europe 1 . 1 min

La publication d'un livre sur le drame de Crépol suscite l'indignation. L'Association des victimes de ce bal dénonce une relecture dans le déroulement des faits, comme le confirme Emmanuelle Place, au micro de Pascale de La Tour du Pin, dans Europe 1 Soir week-end.

En novembre 2023, le jeune Thomas mourrait poignardé lors d'un bal organisé à Crépol. La publication d'un livre sur ce drame crée la polémique. Emmanuelle Place, présidente de l'Association des victimes du bal de Crépol, dénonce une relecture des faits, au micro de Pascale de La Tour du Pin, dans Europe 1 Soir week-end.

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Le soir des faits, Emmanuelle Place était présente sur les lieux "en famille" et critique une réécriture des faits dans ce livre : "Les faits, nous, on y était, on sait ce qu'il s'est passé. Ces gens-là sont venus pour foutre le bazar. À chaque fois, il y a une excuse qui est donnée, c'est-à-dire que les gens viennent avec des couteaux, mais c'est pour couper leur shit. Ce qui est insupportable, c'est d'avoir des gens qui n'étaient pas là et qui vont prendre des auditions, à rentrer dans une enquête et à donner leur version des faits", ajoute-t-elle. 

"Ils sont venus tuer du blanc, ils l'ont dit"

Dans le livre, un des journalistes affirme que des insultes se sont fait entendre dans les deux camps ce soir-là, des insultes qu'Emmanuelle Place n'a pas entendues : "Personnellement, je n'ai entendu aucune insulte, d'un côté comme de l'autre. Je n'ai pas eu vent de ces insultes-là. J'ai entendu 'On vient tuer du blanc'. Mon fils l'a entendu et il y a neuf témoignages qui disent exactement la même chose. Ils sont venus tuer du blanc, ils l'ont dit. Maintenant, il faut arrêter de faire croire aux gens que ce n'est pas vrai". 

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La thèse du crime raciste anti-blanc est balayée d'un revers de la main par les auteurs du livre. Une thèse pourtant soutenue par les proches des victimes dix jours après les faits : "Dès qu'Olivier Véran est venu à Crépol, dix jours après, c'est la première chose qu'on a demandée, c'est que ce soit reconnu comme un crime anti-blanc, parce que c'est exactement ce qu'il s'est passé", affirme Emmanuelle Place. 

La présidente de l'Association des victimes de Crépol dit ne pas comprendre la réécriture des faits dans ce livre : "Personnellement, je ne sais pas, mais je pense qu'ils manipulent un peu l'opinion publique, je ne vois pas en quoi ça va apaiser les choses de réagir comme ça", conclut-elle.