Un peu partout en France un phénomène prolifère : les piqûres de GHB dans les bars et boîtes de nuit. De nombreuses plaintes ont été déposées dans plusieurs villes de France. La crainte de voir leurs établissements touchés par ce phénomène pousse les patrons à mettre en place des solutions pour rassurer les clients. C’est le cas d’Alexandre Karimi, gérant de l’Alpha Club à côté de Grenoble, un établissement qui peut accueillir jusqu’à 1.500 personnes.
Des tests salivaires organisés
Alexandre Karimi est conscient que ce phénomène peut lui faire du mal. "On ne veut pas que s’installe une psychose alors on a décidé d’effectuer un test antidrogue dans ma boîte de nuit", raconte-t-il.
"On est déjà très attachés à la sécurité avec des fouilles à l’entrée. Normalement en entrant tout le monde doit être "propre" mais si jamais quelqu'un se sent mal, il peut se manifester à l’accueil", précise-t-il. La personne sera ensuite dirigée vers une tente médicale dans laquelle le personnel pourra l'examiner et effectuer un test salivaire pour détecter la présence ou non de drogue.
Pour l’instant, un cas a été revendiqué dans cette boîte de nuit, sans que cette information ait pu être vérifiée par le gérant, qui n’a pas été entendu par la police.