L'épisode remonte au 2 décembre dernier. Une surveillante de la prison de Lyon-Corbas, dans le Rhône, découvre une lettre de Cécile Bourgeon "adressée à sa fille, dans laquelle elle exprime clairement sa volonté de vouloir mettre fin à ses jours". Dans la missive, Cécile Bourgeon, mère de la petite Fiona, disparue en 2013, déclare vouloir la "rejoindre". La lettre a fait l'objet d'un signalement, selon des informations révélées par 20 Minutes.
"Elle n'en pouvait plus". "Cécile Bourgeon était en train de rédiger un courrier à sa fille, Fiona. Le courrier qui a été saisi à ce moment-là laissait penser qu’elle souhaitait la rejoindre. Dans cette lettre, elle disait qu’elle n’en pouvait plus et qu’elle s’en voulait de ne pas avoir su la protéger", explique l'avocat de Cécile Bourgeon, Me Portejoie, au quotidien. "Elle a ensuite été brièvement placée en Unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA). Mais je ne la trouve toujours pas très bien aujourd’hui…", dit-il.
Déjà hospitalisée en août dernier. "Elle s’est cogné volontairement la tête contre le mur (…) et s’est asséné elle-même de légers coups au visage sans gravité", indique l’administration pénitentiaire, dans un rapport que 20 Minutes a pu consulter. Elle avait déjà été placée en unité hospitalière après avoir avalé une grande quantité des médicaments, en juillet dernier.
Condamnée à cinq ans de prison en 2016. Son procès en appel doit débuter le 29 janvier, au Puy-en-Velay, en Haute-Loire. En première instance, en novembre 2016 à Riom, la jeune femme avait été acquittée de ces violences et avait été condamnée à cinq ans de prison pour avoir menti en 2013 sur la disparition de sa fille de cinq ans, tandis que son ancien concubin avait écopé de 20 ans de réclusion.
A REVOIR - Affaire Fiona : Cécile Bourgeon surveillée pour "risque suicidaire" avant son procès en appel