Un point final au "rebondissement" annoncé il y a un an, ou une simple erreur de procédure ? Mercredi, la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Dijon a annulé la mise en examen de Murielle Bolle et des époux Jacob, mis en cause depuis juin 2017 pour le rapt mortel de Grégory Villemin, en 1984. Dans un communiqué, le procureur général Jean-Jacques Bosc a souligné que cette décision portait sur la forme, et non pas "sur des éléments touchant au fond du dossier". Un point souligné par Marie-Christine Chastant-Morand, avocate des parents de Grégory Villemin, jointe par Europe 1.
"Ce n'est absolument pas l'objet". "Cette décision ne dit absolument pas qu'il n'y a pas d'indices suffisamment graves et suffisamment concordants pour procéder aux mises en examen", souligne Me Chastant-Morand. "Ce n'est absolument pas l'objet. Cette décision n’annihile en rien les éléments du dossier", ajoute-t-elle.
"Confiance dans la justice". "C'est la raison pour laquelle Christine et Jean-Marie Villemin prennent acte de cette décision, mais cet arrêt n'entame en rien leur détermination dans la quête qui est la leur, de poursuivre la recherche de ceux ou celles qui ont enlevé et assassiné leur petit garçon", poursuit l'avocate. Et d'ajouter : "cette décision n'entame en rien la confiance qu'ils ont dans la justice."