Armes blanches dans les établissements : À Paris, les premières fouilles aléatoires réalisées sous les yeux de Retailleau et de Borne
Face à la multiplication d'agressions dans les établissements en France avec des armes blanches, le gouvernement entend durcir le ton. Désormais, des fouilles aléatoires seront réalisées devant certains établissements. À Paris, devant un lycée professionnel du 15e arrondissement, les ministres de l'Éducation nationale et de l'Intérieur ont observé pour la première fois ce nouveau dispositif.
Face à la multiplication des rixes dans et autour des établissements scolaires, l'État souhaite agir contre la présence d'armes blanches dans les sacs des élèves. Ce jeudi, devant les grilles du lycée professionnel Beaugrenelle dans le 15e arrondissement de Paris, des premières fouilles inopinées ont eu lieu.
Pour l'occasion, les ministres de l'Intérieur, Bruno Retailleau et de l'Éducation nationale, Élisabeth Borne se sont déplacés. Devant le hall d'entrée, les ministres observent le flux d'élèves. Trois policiers demandent aux élèves, interloqués, d'ouvrir leurs sacs avant d'entrer en cours. Désormais, devant les établissements sensibles, des fouilles aléatoires seront réalisées par les forces de l'ordre en concertation avec les rectorats.
Des contrôles en présence des forces de l'ordre
L'objectif : dissuader les élèves d'introduire des couteaux et les sanctionner sévèrement, si c'est le cas, en conseil de discipline. Car les armes blanches sont de plus en plus utilisées lors de conflits entre jeunes à l'intérieur ou aux alentours des établissements, aussi bien dans les collèges que les lycées. Et parfois même, des écoles primaires sont concernées.
La présence de policiers est indispensable pour réaliser ces contrôles car les personnels de l'Éducation nationale n'ont pas le droit de le faire. Une proposition de loi pour les y autoriser est en ce moment débattue au Parlement.