Avec cette actualité, marquée par la guerre entre Israël et le Hamas ainsi que les attentats d'Arras et de Bruxelles, les vacances de la Toussaint sont les bienvenues pour un grand nombre de Français. En ce début de week-end, la gare Montparnasse, à Paris, est prise d'assaut par les vacanciers et leurs valises, prêts à partir quelques jours.
"On a besoin de se déconnecter"
Pour ce premier week-end de départs pour ces congés de la Toussaint, les vacanciers sont soulagés de pouvoir souffler. "Les événements sont assez pesants, donc on a besoin de déconnecter. Être dans une grande gare, j'avoue que je ne suis pas sereine. J'ai pris le métro pour venir, je n'étais pas sereine non plus et j'ai hâte que le train démarre et qu'on soit loin de Paris", s'impatiente Sabine, présente dans la gare parisienne. La guerre en Israël, l'attaque terroriste de Bruxelles et, évidemment, l'attentat à Arras sont dans toutes les têtes.
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Audrey, directrice d'école en région parisienne, prend un train en direction de Nantes pour rejoindre des amies. "Il a fallu mettre en place plein de choses dans les écoles et rassurer aussi les élèves pour qu'ils puissent venir sereinement travailler. Donc là, ce besoin de déconnecter, il se fait bien sentir. On se coupe un peu de l'actualité même si elle est omniprésente, mais on a besoin de penser à autre chose et le week-end entre copines tombe à point nommé", se réjouit-elle au micro d'Europe 1.
Et d'autres préfèrent même s'évader à l'étranger pour se couper totalement de l'actualité. Charlotte, une étudiante, s'envole avec sa famille au soleil, loin de la capitale. "Je vais aux îles Canaries avec ma famille. Sortir du climat anxiogène justement. Je sais qu'en Espagne, au Portugal ou dans les pays comme ça, ils s'intéressent moins à l'actualité ou au conflit en Israël par exemple", explique la jeune femme. Une pause bien méritée donc pour ces vacanciers, même si certains avouent avoir déjà du mal à ne pas jeter un œil à leur téléphone et aux réseaux sociaux.