Dimanche, jour de la Toussaint, le temps était à l’hommage et au recueillement, à la basilique Notre-Dame de Nice, touchée jeudi matin par un attentat qui a fait trois victimes.
Une cérémonie sans public
La cérémonie a débuté peu après 18 heures, avec quelques minutes de retard. Un "rite de réparation", qui intervient après un sacrilège ou après que le sang a coulé dans un lieu saint, a été organisé. Cette bénédiction permet de rendre au culte l’église profanée.
L’évêque de Nice a tourné dans le bâtiment pour le bénir, puis la lumière a été éteinte pour être allumée après la litanie des saints. La messe de la Toussaint a ensuite débuté.
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La cérémonie s’est déroulée sans public, mais sur le parvis de la basilique, les fleurs et les bougies se sont accumulées. Les Niçois qui se sont déplacés sont cantonnés derrière des barrières, à plusieurs dizaines de mètres de la basilique.
"Le problème, c’est que ça peut recommencer"
"C’est ma paroisse. On connaissait bien Vincent (le sacristain, parmi les victimes de l’attentat, ndlr). Cela faisait dix ans qu’il était là. J’ai beaucoup de peine. En plus, c’est un jeune papa. Ça m’a bouleversé. Surtout la façon tragique dont ça s’est passé. C’est horrible", se désole Régine. "C’est important de rendre hommage à ces gens qui ont disparu, qui vivaient tranquillement, qui avaient une vie de famille, un travail. Le problème, c’est que ça peut recommencer", continue Helena.
L’hommage rendu dimanche à duré 1h30, en présence des familles des victimes.