La basilique de Nice a été visée par un attentat au couteau. 0:51
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Caroline Baudry, édité par
Un attentat a fait trois morts jeudi matin à la basilique Notre-Dame de Nice. Vincent Neymon, porte-parole de la Conférence des évêques de France, a dit sur Europe 1 "refuser de céder à la peur qu’on veut nous imposer".
INTERVIEW

Trois personnes qui se trouvaient dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption, en plein centre de Nice, ont été tuées jeudi matin. Le sacristain et deux fidèles venues prier ont succombé lors de cet attentat au couteau, qui a immédiatement soulevé une vive émotion dans toute la France et parmi les catholiques. Vincent Neymon, porte-parole de la Conférence des évêques de France, a fait part de sa "douleur", jeudi midi sur Europe 1.

"En touchant aux Chrétiens, l’objectif est de s’attaquer à un symbole. Malgré la douleur que nous vivons aujourd’hui, nous refusons de céder à la peur qu’on veut nous imposer", a-t-il réagi. "Cette menace traître et aveugle doit être combattue fermement. Le terrorisme est une gangrène qui doit être combattue avec tous les moyens possibles et il faut mettre la même force dans un combat pour la fraternité", a ajouté Vincent Neymon.

Le pape François "prie pour les victimes et pour le bien-aimé peuple français"

Le Vatican a également condamné cette attaque. "C'est un moment de douleur dans une période de confusion. Le terrorisme et la violence ne peuvent jamais être acceptés", indique un communiqué du porte-parole du Vatican, Matteo Bruni.

"Je suis proche de la communauté catholique de Nice, en deuil après l'attaque qui a semé la mort dans un lieu de prière et de consolation. Je prie pour les victimes, pour leurs familles et pour le bien-aimé peuple français, afin qu'il puisse réagir au mal par le bien", a réagi le pape François sur son compte Twitter en français. Emmanuel Macron, qui a dénoncé une "attaque terroriste islamiste", a apporté le "soutien de la nation toute entière aux catholiques".