Les enquêteurs ne savent pas s'ils avaient clairement défini les lieux de leurs attaques. Mais selon des informations d'iTELE, les cinq personnes interpellées à Strasbourg le week-end dernier avaient déjà une idée des sites qu'ils voulaient qu'ils voulaient cibler.
Des aveux et des perquisitions. C'est l'un des cinq interpellés qui, lors de sa garde à vue, a livré une cible aux enquêteurs. La cellule comptait ainsi s'attaquer à un haut lieu de la police. Grâce à des perquisitions, les forces de l'ordre ont aussi mis la main sur une liste de cibles potentielles. Un parc d'attraction y figure, selon iTELE. L'enquête doit désormais se poursuivre pour découvrir à quel point le projet des terroristes était avancé.
Plusieurs mois d'enquête. Après l'interpellation de cinq Strasbourgeois et de deux Marseillais dans la nuit de samedi à dimanche, les enquêteurs de la DGSI les soupçonnent d'avoir constitué une cellule dormante. Leur enquête a débuté en février dernier lorsqu'ils ont repéré en Île-de-France des hommes accumulant des crédits à la consommation, une technique déjà adoptée par Amédy Coulibaly pour acheter les armes qui ont servi aux attentats de janvier 2015. Mais ils ont préféré attendre avant de lancer un coup de filet afin de pouvoir reconstituer leur réseau qui s'est révélé être piloté depuis la Syrie.