Les attentats de Trèbes et de Carcassonne, en mars 2018, avaient coûté la vie à quatre personnes, dont le gendarme Arnaud Beltrame. Samedi, trois personnes ont été mises en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et d'armes de catégorie A et B, en lien avec une entreprise terroriste.
Raid meurtrier sur Trèbes. Le 23 mars dernier, l'assaillant djihadiste, Radouane Lakdim, avait volé une voiture à Carcassonne, dont il avait abattu le passager, avant d'entrer dans un supermarché Super U à Trèbes, où il avait tué trois personnes, dont le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, qui s'était livré comme otage à la place d'une femme. Mardi, six personnes avaient été placées en garde à vue. Des perquisitions et des auditions libres avaient aussi été effectuées à Toulouse.
Les trois personnes en détention provisoire. Samedi, on a appris que trois personnes, déférées vendredi, ont été mises en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et pour l'une d'entre elle, détention d'armes de catégorie A et B, en lien avec une entreprise terroriste. Elles ont été placées en détention provisoire.
Fin mars, la compagne de Radouane Lakdim, Marine P., une jeune convertie à l'islam, avait été mise en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et placée en détention provisoire.