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Melina Facchin, édité par Ugo Pascolo
Europe 1 a pu assister à un "novi", un exercice qui permet à la police, la gendarmerie, les pompiers et même l'armée de s'entraîner pour des interventions en cas d'attentat. Ces exercices sont essentiels pour que les autorités puissent réagir en étant coordonnées, et pour parer à toutes éventualités en cas d'attentat.
REPORTAGE

200 figurants dans un château, deux faux assaillants armés de couteaux passent à l'attaque. Voilà le scénario d'un "novi", un exercice qui permet à la police, la gendarmerie, les pompiers et même l'armée de s'entraîner pour des interventions en cas d'attentat. Europe 1 a pu assister à cet exercice impressionnant qui s'est déroulé ce jeudi au sein du château du Haut-Koenigsbourg en Alsace, qui accueille chaque année 600.000 touristes.

Des blessés hélitreuillés

Dès le début de (la fausse) attaque, plusieurs victimes tombent au sol sous les (faux) coups de couteau. Certaines sont gravement blessées. Après les premiers secours, la police, le raid arrivent peu à peu et tentent de sécuriser les lieux. Les assaillants seront neutralisés et le Samu prendra en charge les blessés. Certains seront même hélitreuillés.  

L’objectif de ce type d’exercice est d’abord de se coordonner explique Jean-Baptiste Peyrat, directeur de cabinet du préfet du Bas-Rhin. "Que ce soit les forces de sécurité intérieure, les secours, le Samu, l’autorité judiciaire, les collectivités locales… Bref, il y a beaucoup d’acteurs à coordonner : 600 personnes aujourd’hui sur le site. Donc c’est ça que l’on va tester." L’autre objectif, évidemment, c’est de faire le bilan à la fin de ce qui a fonctionné et surtout ce qui doit être amélioré pour être prêt en cas d’attentat.