Cet été, les vacances sont bien souvent réservées à la toute dernière minute par les Français. L'évolution difficilement prévisible des contraintes sanitaires dans les pays étrangers et la peur d'y rester bloqués si l'épidémie de Covid-19 flambe à nouveau ont même contraint certains d'effectuer leur réservation la veille de leur départ. C'est ce que constate Alain de Mendonça, le directeur général de la marque d'agence de voyages Promovacances, dimanche sur Europe 1. "Avec la crise sanitaire, on est maintenant à l'ère de la dernière seconde" dans l'organisation des vacances, observe le dirigeant.
Des départs possibles aussi pour les non vaccinés
"Les gens vont se décider une semaine avant, trois jours avant, quatre jours avant, voire la veille pour être sûrs qu'au moment où ils réservent, ils ne sont pas contaminés et que le voyage est possible", décrit Alain de Mendonça. "Cette année, c'est un peu le Mikado. Il faut faire attention entre les pays rouges, les pays orange, les pays verts, sachant que tout ça bouge."
Dès lors, certaines destinations profitent de ces décisions de dernière minute. "Les trois destinations qui en profitent le plus, c'est l'Italie, l'Espagne et le Portugal", précise le chef d'entreprise. Et les non vaccinés, ou les personnes n'ayant pas un schéma vaccinal complet, ne sont pas exclus de ce type de réservations. Toutefois, "il y a eu un yoyo", plaisante Alain de Mendonça. "Au début, il ne fallait pas de test PCR puis après, dans certains pays, il fallait un test PCR." Alain de Mendonça donne ainsi un conseil à ces personnes : "C'est de bien se renseigner, d'appeler des agences spécialisées parce que pour les non vaccinés, ça reste un peu compliqué pour partir. Mais au moins on peut partir !"
Un objectif de 50 millions de visiteurs étrangers sur le territoire français
Ce dimanche matin, le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, a indiqué dans Le JDD espérer recevoir cet été 50 millions de visiteurs étrangers sur le territoire français. Une prévision supérieure à l'an dernier, où ils étaient seulement 35 millions. Des touristes qui sont essentiellement en provenance d'Europe.