Plus de 740.000 candidats plancheront à partir de lundi sur les épreuves du bac. Pour la première fois depuis 2003, des syndicats d'enseignants ont appelé à la grève de la surveillance des épreuves du premier jour pour protester contre la réforme du bac.
Un tiers de surveillants en plus dans les académies où ça bouge
Pour autant, le risque que cette grève des surveillants impacte les élèves et que les épreuves soient reportées est minime. De nombreux professeurs mais aussi des personnels administratifs peuvent en effet assurer la surveillance des épreuves si ceux qui ont été convoqués sont effectivement en grève.
Le ministère de l'Education nationale a prévu un tiers de surveillants en plus dans les académies où la menace de grève est la plus élevée comme à Toulouse, à Marseille ou à Créteil notamment. Localement dans certains lycées, deux fois plus de personnel ont été convoqués. "On a doublé le nombre de notre réserve de remplaçants" pour la surveillance, explique ainsi un proviseur du lycée Paul-Éluard à Saint-Denis, en banlieue parisienne. "S'il y a beaucoup de grévistes, on pourra aussi mobiliser les collègues qui occupent les couloirs et mettre un prof au lieu de deux dans chaque salle".
Le risque que les épreuves soient menacées est minime
Il faudrait ainsi un nombre très élevé de grévistes pour que ces épreuves soient menacées. "Nous ne sommes pas particulièrement inquiets, mais nous sommes vigilants", a déclaré Jean-Marc Huart, le numéro deux officieux du ministère, lors d'une conférence de presse. En outre, le ministère a la possibilité, en dernier recours, de réquisitionner du personnel.