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Louise Sallé // Crédit photo : THIBAUT DURAND / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Plus de 540.000 lycéens de terminale planchent sur l'épreuve de philosophie ce mardi. Et ce bac 2024 réserve quelques nouveautés, notamment avec des épreuves de spécialité qui ont lieu désormais en juin et non plus en mars.

Le coup d’envoi du bac 2024 pour les terminales est lancé ce mardi avec la traditionnelle épreuve de philosophie qui ouvre le bal pour les 543.369 élèves des voies générales et technologiques. Cette année encore, le bac change de formule. Après le test de la réforme Blanquer l’an dernier, qui avait placé les épreuves de spécialités en mars, les deux matières qui représentent un tiers du résultat final sont désormais évaluées en juin.

"Ils sont investis jusqu'à la dernière minute"

Ces épreuves de spécialité ont été replacées en juin pour éviter une démobilisation des élèves car l’an dernier, après les écrits en mars, les terminales avaient déserté les cours. Ils connaissaient déjà une bonne partie de leur note au bac.

"Lever le pied en fin d'année n'était pas une bonne idée. Ils ne le font pas et c'est tant mieux. Je rappelle qu'entre la philosophie, le grand oral et leurs deux spécialités, 50% du baccalauréat est au mois de juin. Par définition, rien n'est acquis et donc, par définition, ils sont investis jusqu'à la dernière minute", explique Edouard Geffray, directeur général de l’enseignement scolaire, constate des améliorations.

Suppression de l'évaluation sur le projet professionnel et l'orientation

Autre nouveauté cette année, le grand oral est modifié. Depuis deux ans, les élèves étaient interrogés sur des questions préparées, en lien avec leurs spécialités. Mais cette année, la dernière partie de cette évaluation, consacrée à l’orientation et au projet professionnel de l’élève, est quant à elle supprimée.

Pour cette édition du bac, enfin, la plus jeune postulante a neuf ans, elle est scolarisée à domicile. C’est un nouveau record dans l’histoire de l’examen.