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avec AFP / Crédit photo : BERND WUSTNECK / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP , modifié à
Un candidat du bac est soupçonné d'avoir eu recours à l'intelligence artificielle pendant l'épreuve de philosophie. Il bénéficiait d'un aménagement et passait l'examen sur ordinateur. Le candidat dément toute tentative de triche.

Un candidat alsacien qui bénéficiait d'un aménagement lui permettant de passer l'épreuve de philosophie du baccalauréat sur ordinateur est soupçonné d'avoir eu recours à l'intelligence artificielle : il a été convoqué devant une commission disciplinaire, a-t-on appris vendredi auprès du rectorat.

"Le correcteur a relevé un certain nombre de doutes sur la composition du candidat, et un possible recours à l'intelligence artificielle est évoqué", a déclaré à l'AFP Julien Klipfel, secrétaire général adjoint de l'académie de Strasbourg, confirmant une information du quotidien L'Alsace. "Il y a des paragraphes entiers qui, après recherches, semblent correspondre à de la fraude. Mais à ce stade, aucune décision de sanction n'a été prise", a-t-il ajouté.

L'élève convoqué en commission de discipline fin août

Le candidat a été entendu par les services du rectorat et dément toute tentative de triche. Il est cependant convoqué fin août à une commission de discipline du baccalauréat, qui se prononcera sur la réalité de la triche et décidera le cas échéant d'une sanction pouvant aller jusqu'à l'interdiction de s'inscrire dans un établissement d'enseignement supérieur.

 

D'ici là, les résultats de ce candidat à l'examen du baccalauréat ont été suspendus. "L'académie est vigilante sur la question de la poursuite d'étude, et à ce que le candidat ne perde pas sa place dans une formation du supérieur dans l'attente de la commission. Son dossier sera mis en attente", a précisé Julien Klipfel.

D'après le rectorat, 12 élèves, sur les 30.000 candidats de l'académie de Strasbourg, sont convoqués devant la commission de discipline pour des soupçons de fraude. "On a vraiment de tout : des candidats qui avaient caché des anti-sèches aux toilettes, pris par un surveillant en train de jouer avec le faux plafond pour récupérer leurs affaires, et beaucoup de cas de téléphone portable", a indiqué Julien Klipfel.